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Auteure de livres érotiques
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15 avril 2016

Un avant-goût

Pour vous donner un avant-goût de la lecture de Cléa, en voici un extrait :

 

- Alors que me voulez-vous ?

Je me tournais vers lui, attendant sa réponse

 - Je tiens à vous présenter mes excuses pour ce matin. Mauvais réveil, mauvaise humeur, c'est vous qui en avez fait les frais

- Il me semble que vous vous êtes déjà excusé en nous faisant entrer en priorité et en nous offrant nos consommations pour la soirée à Salomé et moi

- Cela n'est rien. Comment puis-je me faire pardonner ?

- C'est fait. Vous êtes tout excusé, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas rancunière

 Alors que je pensais rejoindre Salomé, je m'aperçus que Raphaël s'était rapproché dangereusement de moi. Je dus lever la tête afin de voir son visage et de lui parler

 - Eh bien, je suis ravie d'avoir fait votre connaissance Monsieur Dumont, mais il faut que j'aille retrouver mon amie

- Raphaël, je m'appelle Raphaël

- Raphaël.

 Ce nom sorti de ma bouche étant coulant comme du miel. Je le prononçais avec délectation une seconde fois. Ce prénom me parut tout à coup très sensuel, tout comme son propriétaire. Il fallait que je parte au plus vite car sa beauté jumelée à son parfum musqué et légèrement épicé m'auraient bien fait faire quelques bêtises, si je m'y étais autorisée, ce que je voulais précisément éviter. Il fallait vraiment que je parte, que je m'éloigne de cet homme, mais, il me retint par le bras et d'une légère pression me fit pivoter vers lui

 - En fait, ce n'est pas comme cela que j'entrevoyais la fin de ce rendez-vous

- Ah non. Et comment alors ? Je ne comprends pas bien où vous voulez en venir

 J'avais à peine posé la question que je sentis les lèvres de Raphaël sur les miennes. Sa bouche épousait parfaitement ma bouche. Il entrouvrit les lèvres et je sentis sa langue caresser ma lèvre inférieure puis partir à l'assaut de ma bouche. Sa main droite était posée sur ma nuque afin de me retenir et son baiser se fit plus ardent, plus profond. Sa langue fouilla ma bouche et chercha ma langue qu'il trouva tout naturellement. Je levais les mains et lui prit les cheveux que je caressais puis tirais vers l'arrière, doucement. Il émit un grognement sourd, et une danse langoureuse commença alors entre nos deux langues. Je me sentis ramollir dans ses bras et une chaleur insidieuse envahir mon corps, des papillons voletaient au creux de mon ventre. Ce baiser pouvait durer des heures, je ne m'en lasserais pas.

Son baiser terminé, il continua à me retenir par la nuque et posa ses lèvres sur ma tempe, puis là, juste en dessous de l'oreille.

 Raphaël s'éloigna de moi et dit :

 - Voilà, j'en avais envie depuis ce matin

Je me sentis rougir à la pensée, qu'il avait pu, non seulement se souvenir de moi, mais aussi d'avoir eu envie de m'embrasser toute la journée. Pourtant ce matin, en survêtement, cheveux attachés à la va-vite, les joues certainement rouges et sortant d'un orgasme solitaire, je n'étais pas au mieux de moi-même

 - Euh... Il faut vraiment que j'y aille maintenant

- Ne t'inquiètes pas pour ton amie. Mon chauffeur pourra la reconduire où elle le souhaiteras. J'aimerais te proposer quelque chose

- Ah on se tutoie maintenant

- Oui pour ce que j'ai à te proposer ce sera plus simple

- Et quelle est cette proposition ?

- Ma mère se désespère de me voir casé, avec une fille de préférence. En fait elle insiste à chaque fois qu'elle me voie. Elle commence à avoir un peu peur que ses amies ne pensent que je suis gay

- Je ne comprends pas

- Je n'ai jamais présenté de fille à ma mère, alors elle s'inquiète

- Je suis désolée, mais je ne comprends toujours pas où tu veux en venir

- Je te propose un marché. Faire semblant auprès de ma mère et de ma famille d'être ma petite amie pendant un certain temps. Donnes moi ton prix

 Il m'aurait mis une claque en pleine figure que ça ne m'aurait pas plus choquée que sa proposition. Et c'est en criant que je lui dis :

 - T'es un malade, je ne me prostitue pas

- Non, non, ne te méprends pas, je me suis mal exprimé, excuse moi. Que désires-tu en retour ?

- Rien. Ce marché n'aura pas lieu. Pas avec moi en tout cas. Je le répète, je ne suis pas à vendre

- Dommage, il m'avait semblé, après le baiser plus que langoureux que nous avons échangé, que le courant passait bien entre nous et que nous avions une certaine attirance l'un envers l'autre

- Vous êtes cinglé. Trouvez-vous quelqu'un d'autre, lui crachais-je en reprenant le vouvoiement de rigueur.

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